Un lieu emblématique, une ambiance incroyable, des personnes attachantes mais pas aux normes. Les Bains a malheureusement été fermé en début d'année. Il reste heureusement Max, ses jus incroyables et sa gentillesse.
L'hôtel Mercure, le Caribe Wave et la reconstruction
Lors du Caribe Wave du 15 mars 2018, nous avons organisé un world café sur les risques et les bonnes idées pour faire face à un tsunami pour les touristes, les personnes à mobilité réduite et les personnes en mer. Nous avons pu constaté que le Mercure se reconstruit vite, et même s'agrandit !
Que sont devenues toutes les épaves de voitures ?
De moins en moins dans la rue, de plus en plus à l'écosite, mais toujours en attente des autorisations des experts d'assurance pour les détruire ! Saint-Martin se remet doucement d'Irma. Voyez par vous-même :
Caribe Wave : interview de Baki, directeur de l'hôtel Mercure
L’exercice CARIBE WAVE 2018 s'est tenu le 15 mars 2018 avec trois scénarios de simulation. Le scénario retenu pour Saint-Martin a été le scénario du sud-est de la Barbade qui reste assez éloigné de Saint-Martin. L’heure UTC prévue pour l’impact sur l’île de Saint-Martin était 14h avec une vague de 3 mètres avec une inertie suffisante pour une submersion grave des zones les plus exposées (Sandy Ground, Baie Nettlé, etc.) touchant les côtes en moins de 3h après l’alerte.
L’équipe de Tilt Public, composée de plus de 15 bénévoles avec des compétences diverses (médias sociaux, gestion d’urgence, dronistes, tourisme, innovation, système d’information, design) en lien avec l’association HAND a déployé à Saint-Martin des dispositifs de supervision en temps réels, des évacuations, des ateliers de co-creation. Ceci pour démontrer que la technologie alliée aux énergies citoyennes et à l’innovation permettrait de sauver plusieurs milliers de vies.
Le 15 mars 2018 après-midi, Tilt Public a organisé à l'hôtel Mercure un world café sur les thèmes suivants : personnes à mobilité réduite, tourisme et personnes en mer. Ces ateliers avaient été précédé d'un exercice d'évacuation le 13 mars de membres du personnel et de touristes vers un point haut.
Bientôt la vidéo de ces temps forts du Caribe Wave 2018, et en attendant, une interview réalisée par Hand du directeur sur son retour d'expérience.
Pour mémoire :
Chaque année, 250 millions de personnes sont affectées par des catastrophes naturelles. Saint-Martin en garde encore des stigmates importants avec le passage du cyclone Irma. Ce chiffre a plus que doublé ces quinze dernières années. Pour limiter les dégâts humains, en 2010, la préparation aux catastrophes naturelles et l’atténuation de leurs effets s’est imposée comme l’une des priorités de l’UNESCO.
Dans cette démarche de prévention (il vaut mieux prévenir que guérir), chez Tilt Public, innovateurs, makers, bénévoles Saint-Martinois ont décidé de rassembler leurs compétences pour imaginer des solutions nouvelles, pratiques et efficaces qui permettront d’anticiper et gérer mieux les éventuelles catastrophes naturelles : cyclones, tsunami… grâce à l’innovation, au design et aux nouvelles technologies. Notre ambition, renforcer les capacités d’innover des territoires et des populations face au risque naturel.
Cette initiative citoyenne affiche plusieurs objectifs : sensibiliser les territoires et les populations, les agences de gestion des urgences et les communautés à réfléchir aux plans d’action à mettre en place pour protéger la population. Cette mise en situation permet également d’imaginer et de co-construire ensemble des solutions nouvelles. Le passage du cyclone Irma nous l’a appris chèrement. A côté de l’action des pouvoirs publics, l’initiative citoyenne doit permettre la mise en capacité des populations elle-même pour se préparer et gérer les crises auxquelles ils sont confronté.
Pourquoi est-ce si important ? La vulnérabilité des côtes de la Caraïbe et de ces régions adjacentes au risque de tsunami et les pertes potentielles de vies humaines qui pourraient en résulter ont conduit l’UNESCO et 48 pays à organiser Caribe Wave, exercice annuel sur systèmes d’alerte aux tsunamis et autres risques côtiers de la Caraïbe et des régions adjacentes (CARIBE EWS). Une belle occasion pour tester les systèmes d’alerte et d’évacuation des populations vulnérables.
Caribe Wave : ateliers et exercice d'évacuation à l'Ecole au Bord de l'Eau (Saint-Martin)
L’exercice CARIBE WAVE 2018 s'est tenu le 15 mars 2018 avec trois scénarios de simulation. Le scénario retenu pour Saint-Martin a été le scénario du sud-est de la Barbade qui reste assez éloigné de Saint-Martin. L’heure UTC prévue pour l’impact sur l’île de Saint-Martin était 14h avec une vague de 3 mètres avec une inertie suffisante pour une submersion grave des zones les plus exposées (Sandy Ground, Baie Nettlé, etc.) touchant les côtes en moins de 3h après l’alerte.
L’équipe de Tilt Public, composée de plus de 15 bénévoles avec des compétences diverses (médias sociaux, gestion d’urgence, dronistes, tourisme, innovation, système d’information, design) en lien avec l’association HAND a déployé à Saint-Martin des dispositifs de supervision en temps réels, des évacuations, des ateliers de co-creation. Ceci pour démontrer que la technologie alliée aux énergies citoyennes et à l’innovation permettrait de sauver plusieurs milliers de vies.
Le 15 mars 2018, Tilt Public a organisé avec L'Ecole au Bord de l'eau des ateliers de sensibilisation à 8h30 avec toutes les classes de l'école (90 élèves). A 10h00, l'évacuation en temps réel de l’Ecole au bord de l’eau jusqu’à Fort Louis, point haut le plus proche, a été menée au pas de course.
Plus d'infos dans la vidéo ci-dessous (3 minutes)
Pour mémoire :
Chaque année, 250 millions de personnes sont affectées par des catastrophes naturelles. Saint-Martin en garde encore des stigmates importants avec le passage du cyclone Irma. Ce chiffre a plus que doublé ces quinze dernières années. Pour limiter les dégâts humains, en 2010, la préparation aux catastrophes naturelles et l’atténuation de leurs effets s’est imposée comme l’une des priorités de l’UNESCO.
Dans cette démarche de prévention (il vaut mieux prévenir que guérir), chez Tilt Public, innovateurs, makers, bénévoles Saint-Martinois ont décidé de rassembler leurs compétences pour imaginer des solutions nouvelles, pratiques et efficaces qui permettront d’anticiper et gérer mieux les éventuelles catastrophes naturelles : cyclones, tsunami… grâce à l’innovation, au design et aux nouvelles technologies. Notre ambition, renforcer les capacités d’innover des territoires et des populations face au risque naturel.
Cette initiative citoyenne affiche plusieurs objectifs : sensibiliser les territoires et les populations, les agences de gestion des urgences et les communautés à réfléchir aux plans d’action à mettre en place pour protéger la population. Cette mise en situation permet également d’imaginer et de co-construire ensemble des solutions nouvelles. Le passage du cyclone Irma nous l’a appris chèrement. A côté de l’action des pouvoirs publics, l’initiative citoyenne doit permettre la mise en capacité des populations elle-même pour se préparer et gérer les crises auxquelles ils sont confronté.
Pourquoi est-ce si important ? La vulnérabilité des côtes de la Caraïbe et de ces régions adjacentes au risque de tsunami et les pertes potentielles de vies humaines qui pourraient en résulter ont conduit l’UNESCO et 48 pays à organiser Caribe Wave, exercice annuel sur systèmes d’alerte aux tsunamis et autres risques côtiers de la Caraïbe et des régions adjacentes (CARIBE EWS). Une belle occasion pour tester les systèmes d’alerte et d’évacuation des populations vulnérables.
Jour J du Caribe Wave
Grand succès pour cette première édition du Caribe Wave 2018 pour Tilt en collaboration avec Hand !
Le 15 mars 2018, nous avons organisé à Saint-Martin :
Des ateliers de sensibilisation auprès d’enfants : Atelier Tsunami et bons réflexes Ecole au bord de l’eau de Sandy Ground De 8h30 à 11H15
Un exercice d’évacuation jusqu’à un point haut : Départ Ecole au bord de l’eau de Sandy Ground 11H30 Avec l’association Dream of trail
Des ateliers de co-design de 14h à 17H00 : Tsunami et personnes à mobilité réduite Tsunami et tourisme Tsunami et kit de survie numérique Avec le soutien de l’hôtel Mercure à Saint-Martin
Et plus particulièrement avec l’association HAND : une simulation des actions à mener à partir de l’alerte minute après minute le 15 mars Quelques articles pour plus d'infos !
Sandy Ground et son bateau de luxe
Sandy-Ground est un quartier périphérique de la partie française de l’île de Saint-Martin, aux Antilles. Il est accolé au nord-ouest de Marigot, sur la route en direction des Terres-Basses et de l'Aéroport international Princess Juliana.
Le nom provient de la nature sableuse du sol (en anglais "sable" = "sand" et "sol" = "ground").
À l'origine, constructions sauvages (squats) sur cet espace vierge car situé en zone des cinquante pas géométriques donc sans lotissements autorisés. À l'époque, les "squatteurs" sont en majorité des ouvriers guadeloupéens qui désirant s'installer à Saint-Martin, ne trouvaient pas où se loger. Se sont rapidement ajoutés les premiers travailleurs immigrés haïtiens. Depuis, plusieurs actions de régularisation (permis de construire, titre de propriété, raccordement aux réseau électrique, etc ...) ont eu lieu ou ont été proposées.
Suite à la défiscalisation de 1985, du morne Nettlé aux Terres-Basses, nombreuses constructions d'hôtels sur les deux rives de part et d'autre de la route. Mais la fréquentation touristique n'ayant pas suivi, environ la moitié on cessé leur activité hôtelière et ont été revendus à la découpe en studios, T1 ou T2. Le fait que les terrasses de ces chambres d'hôtel aient été dès l'origine aménagées en kitchenettes (chose exceptionnelle) pose la question d'une spéculation (et détournement de la dérogation de la loi sur les 50 pas géométriques).
Lorsque nous y sommes allées prendre des photos et filmer Jérôme, le quartier se reconstruisait mais on voyait encore le bateau de luxe bloqué dans les maisons.
L'Anse Marcel, quartier du Nord de l'île Saint-Martin, encore très marqué par l'ouragan Irma
L’Anse-Marcel est un lieu-dit de la partie française de l’île de Saint-Martin, aux Antilles. Il se situe au nord de l'île au bord de la baie du même nom. C'est un cul-de-sac relié au village de Cul-de-Sac par une route à forte pente passant par un col.
La vallée littorale est encaissée au fond d'une baie en " U " ceinturée par les flancs abruptes des collines (seul un chemin à mulets la reliait à Grand-Case par un col). Au pied des pentes deux marécages temporaires (variation 30 cm) de type mangrove et une large savane plate s'avançant jusqu'à la plage (due aux sables accumulés). Dans la baie, il y a deux îlets nommés "Requins".
Supposée zone protégée des cyclones par la plupart des habitants, l'Anse Marcel a été fortement touché comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, y compris l'hôtel de luxe Riu. La plage est redevenue sauvage. La plupart des résidences privées ont été touchées, certaines plus que d'autres. Voilà une vidéo commentée par un résident.